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vendredi 16 mars 2018

Nîmes: Des enfants étaient vendus par leurs parents pour commettre des cambriolages



Un cambrioleur entré par effraction dans une maison (illustration)
 
Un cambrioleur entré par effraction dans une maison (illustration) — S.Salom-Gomis/Sipa
Publié le 15/03/18
 
FAITS DIVERS Une enquête a été ouverte. Selon les premières investigations, les mineurs étaient tenus de commettre de nombreux cambriolages de Perpignan à Cannes...
N.B. avec AFP

Sept personnes ont été mises en examen et écrouées mercredi et ce jeudi à Nîmes, soupçonnées d’avoir exploité des adolescents, qui auraient commis dans tout l’arc méditerranéen quelque 1.500 cambriolages au cours des derniers mois.

L’enquête a débuté « avec un phénomène énorme de cambriolages constatés dans le Gard, notamment autour des villages situés près du Pont du Gard », confie le lieutenant-colonel Sébastien Baudoux, commandant adjoint du groupement de gendarmerie du Gard.
Après un flagrant délit le 21 septembre à Vergèze, les gendarmes avaient procédé à une première vague d’interpellations le 21 janvier, sur un terrain de gens du voyage aux Angles.
Des mineurs avaient alors été placés en garde à vue.
 
 Contraints de commettre 10 cambriolages par jour


Des enfants contraints de « commettre 10 cambriolages par jour.
Ils devaient effectuer un quota, sinon ils ne rentraient pas dans le camp.
Tous les matins, ils étaient déposés dans un quartier, dans une ville ou un village différent et ils sonnaient aux portes.
Si personne ne répondait, ils rentraient dans les maisons et dévalisaient l’or, l’argent, les bijoux », confie Laurent Rougès, patron de la compagnie de Vauvert.
Selon les enquêteurs, ces jeunes cambrioleurs étaient vendus par leurs parents dans des campements de la région parisienne pour commettre des vols en bande organisée dans de belles villas et des quartiers résidentiels du sud, de Perpignan à Cannes.



Bijoux et montres de luxe

Au total, une vingtaine d’interpellations ont eu lieu dans le dossier.
Quelque 1.100 bijoux, 40 montres de luxe d’une valeur marchande de 150.000 euros et 6,5 kilos d’or ont été retrouvés à ce stade de l’enquête.
Selon les enquêteurs, ces produits étaient expédiés auprès des chefs du réseau en région parisienne, pour être écoulés en Belgique.
Une information judiciaire pour « vol aggravé, association de malfaiteurs et traite des êtres humains » a été ouverte auprès d’une juge d’instruction de Nîmes.

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