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jeudi 18 janvier 2018

Vers une 3è guerre mondiale?

 
 
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Sans  vouloir  céder  au  pessimisme,  cette  communication  d’un  prof  de  Fac,  économiste
reconnu, interpelle quelque peu.

 

Cette thèse est écrite par l'économiste Jean-Hervé LORENZI.

Jean-Hervé  LORENZI,  né  le  24  juillet  1947,  est  professeur  à  l’université  Paris-Dauphine
depuis  1992  (Master  218  Assurance  et  gestion  du  risque),  président  du  Cercle  des
économistes, conseiller du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild...
On sait également que son cœur est plutôt à gauche.....
Pessimiste ou réaliste, à vous de juger.
« La Troisième guerre mondiale : prédictions.

Une Troisième guerre mondiale, d’une ampleur probablement égale ou supérieure aux deux
précédentes est en préparation et éclatera dans la première moitié de ce siècle.
Voici pourquoi et voici quels seront ses protagonistes.
La guerre de 1914-1918 dont nous fêtons le centenaire et qui fut une catastrophe majeure pour
l’Europe était prévisible bien des années auparavant.
La Seconde guerre mondiale ne fut que son  prolongement  et,  elle  aussi,  était  prévisible  dès  la  signature  du  Traité  de  Versailles  et surtout dès l’arrivée de Hitler au pouvoir et du parti belliciste au Japon.
La  Guerre  froide  (1945-1991)  qui  opposa  les  Alliés, sous  direction  américaine,  au  camp
soviétique  (et,  partiellement  communiste  chinois)  ressembla  à  un  avortement. 
Parce  que c’était  un  affrontement  sans  enjeux  forts.  L’URSS  s’est  effondrée  comme  un  soufflet,  sans violences. 
Pourquoi  la  guerre  froide,  communisme  contre  monde  libre,  n’a-t-elle  jamais débouché sur une guerre chaude ?
Parce qu’elle était idéologique et non ethnique, religieuse ou économique.
Les trois ressorts passionnels et belliqueux de l’humanité, ceux qui donnent naissance aux guerres, sont le nationalisme ethnique, la religion et l’intérêt économique sous toutes  ses  formes.  La  sacralité  et  le  matérialisme  vital. 
L’affrontement communisme/capitalisme,  purement  idéologique,  relevait  d’une  forme  froide  de  conflit  qui n’a jamais débouché sur une confrontation générale,mais seulement sur des guerres limitées (Corée, Vietnam).
C’est cette raison, et non pas lacrainte d’une apocalypse nucléaire, qui a évité la guerre généralisée entre l’OTAN et l’URSS.
Dans l’Antiquité, les guerres puniques étaient prévisibles parce que Rome et Carthage étaient
dans  une  rivalité  économique  vitale  pour  le  contrôle  des  circuits  économiques  de  la
Méditerranée occidentale.
La Première guerre mondiale était prévisible (et tout le monde s’y préparait)  à  cause  de  l’exacerbation  nationaliste  des  États  européens  et  de  leurs  peuples, opinions  publiques  chauffées  à  blanc. 
De  même,  aujourd’hui,  une  troisième  grande confrontation mondiale est prévisible, nous allons le voir.
Depuis  l’Antiquité,  le  déclenchement  des  guerres  est,  au  fond,  prévisible. 
Il  repose  sur  les mêmes  mécanismes  que  les  lois  de  la  physique  :  une  tension  finit  toujours  par  éclater  en déflagration.
La montée en température d’un gaz donne lieu à une explosion, la poussée de
plaques  tectoniques  se  termine  en  séisme,  l’accumulation  de  cumulo-nimbus  finit  par provoquer un orage, des précipitations trop fortes  provoquent des inondations, etc.
On peut parfaitement  prévoir,  donc,  le  déclenchement  des  guerres. 
En  revanche,  on  ne  peut  pas pronostiquer la forme qu’elles prendront.

Comme  l’éthologie  humaine  le  démontre,  l’état  de  paix  ne  correspond  pas  à  la  nature
humaine. 
L’agressivité  intra  spécifique  est  la  règle  dans  notre  espèce.
 
L’idéal  kantien  ou chrétien  moderne  de  la  paix  perpétuelle,  n’a  jamais fonctionné. 
L’histoire  humaine  est véritablement structurée par la guerre.
L’état de paix n’est qu’une transition passagère entre deux  états  de  guerre. 
La  guerre  est  très  ambiguë,  ambivalente  plutôt,  comme  la  fameuse innovation  destructrice  de  Schumpeter. 
Elle  est  à  la  fois  un  facteur  de  destruction  et d’évolution. 
Contrairement  à  une  idée  reçue,  depuis la  fin  du  néolithique  les  guerres  n’ont représenté  qu’une  cause  marginale  de  la  mortalité. 
Vouloir  éliminer  la  guerre  (idéologie pacifiste),  c’est  aussi  stupide  que  de  vouloir  éliminer  la  sexuation  (idéologie  du  genre),  la religion et l’économie privée (idéologie marxiste) ou le sentiment d’appartenance et d’identité ethniques (idéologie cosmopolite).
Le  problème  n’est  pas  d’éliminer  les  guerres,  c’est de  les  gagner  ;  et  le  plus  rapidement
possible, pour que les effets positifs de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de l’effort
guerrier trop prolongé.
L’auteur de cette vision dela guerre n’est ni Sun-Tzu ni Clausewitz, c’est un certain Jules César.
Pourquoi parler de guerre mondiale ?
Depuis 1945, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, mais seulement des guerres localeset régionales, et que l’ONU parviendra à éviter  une  Troisième  guerre  mondiale. 
On  avait  commis  la  même  grave  erreur  après  14-18 qu’on appelait d’ailleurs la Der des Ders et la création de la SDN.
Or, dans un environnement mondialisé, ce qui est le cas, en  gros, depuis 1880, il est inévitable qu’éclatent des  guerres mondiales.
Dire il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, c’est comme dire je ne mourrai jamais ou l’été durera éternellement.
Étudions  maintenant  le  scénario  de  la  future  Troisième  guerre  mondiale,  la  TGM.
Les foyers de tensions sont multiples et ne cessentde s’aggraver.
Jamais, dans toute l’histoire de  l’humanité,  d’une  humanité  devenue  globalisée  et de  plus  très  nombreuse  (9,5  milliards bientôt), sur une planète rapetissée, les risques d’un incendie général n’ont été aussi forts.
La globalisation est un facteur de confrontation géante, plus que de création d’un État universel
qui  n’aurait  que  des  problèmes  de  police  à  régler. 
Cette  globalisation  (ou  mondialisation poussée au maximum) n’est pas un facteur de paix, mais de guerre généralisée.
Voici quels sont les foyers de tension qui risquentd’interagir et de provoquer un embrasement
général :
1)  L’immigration massive en Europe (surtout de l’Ouest) sous la bannière de l’islam va progressivement  dériver  vers  une  guerre  civile  ethnique. 
L’incapacité  de  l’Europe  à endiguer  l’immigration  invasive  en  provenance  du  Maghreb  et  de  l’Afrique continentale  en  explosion  démographique  débouchera  inévitablement  sur  un  conflit
majeur.
 (1)  La présence  en Europe de très fortes masses de jeunes, d’origine arabomusulmane,  de  plus  en  plus  islamisées,  avec  une  minorité  formée  militairement  et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable.

2)  La  confrontation  globale  entre  islam  et  Occident  (y compris  Russie)  en  dépit  de  la
guerre de religion entre sunnites et chiites va peu à peu dominer le paysage et prendre une  forme  militaire,  avec  conflits  interétatiques. 
Impossible  actuellement  de  prévoir leur  forme. 
À  l’échelle  du  monde,  l’islam,  qui  est  une  idéologie-religion,  ou  idéo-religion  fortement  ethnicisée,  ne  cesse  de  se  renforcer  et  de  s’extrémiser  dans  le
monde entier.
L’islam est un facteur majeur de l’explosion mondiale inévitable.

3)  Le problème d’Israël, insoluble, va inévitablement  déboucher sur une nouvelle guerre entre l’État hébreu et ses voisins, avec, en toile  de fond la révolte  contre les colons juifs intégristes de
Cisjordanie et la montée en puissance des organisations terroristes islamistes.

Sans oublier que l’Iran réussira très probablement à se doter de quelques têtes  nucléaires.  L’éradication  d’Israël  est  une  idée  fixe  de  tous  les  musulmans. 
Y compris du régime turc d’Erdogan, néo-islamiste et  néo-ottoman.
L’embrasement est programmé et les USA ne pourront pas ne pas intervenir.

4)  Le  monde  arabo-musulman  (à  l’exception  du  Maroc)  est  entré  dans  une  spirale  de chaos qui ne va que s’accentuer, avec deux fronts entremêlés : sunnites contre chiites et dictatures militaires contre islamistes.
Sans oublier la volonté de liquider tous les chrétiens. 
D’où  l’accentuation  des  désordres  qui  ne peuvent  qu’amplifier l’immigration vers l’Europe.
Les actuels évènementsguerriers de Syrie et d’Irak qui voient la naissance d’un État islamique sauvage (lecalifat) sont un pas de plus vers une confrontation.

5)  Le  conflit  Chine-USA  dans  le  Pacifique,  choc  entre  deux  impérialismes  de  nature
essentiellement économique, va déboucher sur un heurt géopolitique majeur.
La Chine veut ravir aux USA le statut de première puissance mondiale.
Circonstance aggravante : la tension Chine-Japon (allié des USA) ne fait que croître et ce dernier pays, travaillé par  un  néo  nationalisme,  vient  de  lever  l’obstacle  constitutionnel  aux  interventions armées.

6)  Les  conflits  en  latence  Inde-Pakistan  et  Inde-Chine (toutes  puissances  nucléaires)
doivent aussi être pris en compte.
Il  faut  mentionner  les  facteurs  aggravants,  essentiellement  économiques  et  écologiques,  qui
vont peser sur le  climat, sur les ressources énergétiques fossiles, sur l’eau (le bien  rare par
excellence),  sur  les  ressources  minières. 
Le  point  de  rupture  physique  se  situe  dans  la première  moitié  de  ce  siècle. 
Sans  oublier  évidemment  le  terrorisme  de  grande  ampleur, notamment avec des moyens nucléaires artisanaux, ceà quoi nous n’échapperons pas.
L’islam est le principal facteur de déclenchement d’une TGM, dans la mesure où l’on assiste
partout à la montée du radicalisme islamiste, en partie financé par l’Arabie et le Qatar, avec
un ennemi implicite mais très clairement présent dans les esprits : la civilisation occidentale, à
laquelle  la  Russie  est  d’ailleurs  assimilée. 
En  gros,  dans  l’esprit  des  islamistes  du  monde
entier, dont l’idéologie se répand comme un virus,  l’ennemi c’est le monde blanc et chrétien,
même si cela ne correspond à aucune réalité sociopolitique. (2)
Les  lignes  de  force  des  confrontations  et  des  alliances  seront  complexes,  plus  encore  que
pendant  la  précédente  guerre  mondiale. 
Les  zones  majeures  géopolitiques  d’explosion  sont l’Europe, l’Afrique du Nord, le Moyen Orient et, éventuellement le Pacifique.
La forme de cette guerre : elle sera à foyers multiples et additionnera les guerres civiles, les affrontements interétatiques, les guérillas et les frappes nucléaires.
À ce propos, l’État d’Israël est en grand danger. 
Bien  qu’il  dispose  de  la  dissuasion  nucléaire,  cela  n’empêchera  pas  certains  de  ses
voisins, probablement bientôt dotés de la même arme, de jouer les kamikaze et de le frapper.
On imagine le  carnage…
Il faut bien comprendre que les fanatiques islamisés ne raisonnent absolument pas comme les Russes et les Américains pendant la guerre froide, avec la retenue de la dissuasion mutuelle.
Israël peut parfaitement être l’amorce de l’explosion générale.

Contrairement à ce que  rabâchent tous les perroquets, la Russie ne sera  absolument pas un
facteur de troubles.
L’impérialisme russe orienté vers l’Europe orientale et qui constituerait un danger  d’agression  est  un  mythe  construit  par  la  propagande  de  certains  cercles  de Washington.
En revanche, la Russie, elle aussi, est aux prises avec l’islam.
La  prévisible  confrontation  mondiale  produira  bien  entendu  une  catastrophe  économique,
notamment à cause de la rupture des approvisionnements pétro-gaziers de l’Afrique du Nord
et du Moyen Orient.
Une économie mondialisée, très  fragile parce que très complexe, fondée sur les flux intenses (maritimes, aériens, numériques, etc.) tombera comme un jeu de dominos en cas de perturbation conflictuelle de grande ampleur.

La principale faiblesse des Occidentaux, surtout des Européens de l’Ouest, réside dans leur
vieillissement démographique et dans leur ramollissement mental, leur passivité, leur crainte
de  se  défendre,  un  syndrome  qui  avait  frappé  les  Romains  à  partir  du  IIe  siècle.
 La  TGM, comme la Première guerre mondiale, pourra commencer par un évènement localement limité et se poursuivre par un enchaînement de faits incontrôlables, comme une avalanche.
La TGM verra très probablement des échanges de coups nucléaires.
Mais ils ne seront pas plus graves qu’Hiroshima et Nagasaki.
Leurs effets seront plus destructeurs sur le plan psychologique que physique.
On pourra assister à un recul global de l’humanité,sur les plans technique et démographique, pendant  plusieurs  siècles. 
Pas  du  tout  du  fait  des  morts  de  la  TGM,  mais  à  cause  de l’effondrement  économique  et  sanitaire  qu’elle  provoquera. 
L’embrasement  risque  de  se produire vers 2025-2035.
Après, les choses pourrontmettre plusieurs siècles à se rétablir.
Le recul  de  civilisation  s’est  déjà  produit  au  Ve  siècle  quand  Rome  s’est  effondrée. 
On  a  mis mille ans à s’en remettre.
Une pichenette à l’échelle de l’histoire.
Simplement, au moment où l’on va fêter, dans une euphorie feinte, le centenaire de la Première guerre mondiale, il serait bon de se préparer à la Troisième qui se profile.

NOTES.

(1). Thèse défendue par l’économiste Jean-Hervé Lorenzi dans son récent essai Un monde de
violences,  l’économie  mondiale  2015-2030.  (Eyrolles). 
Pour  lui,  les  fortes  migrations  en Europe  occidentale,  tendant  à  un  véritable  remplacement  de  populations,  associées  à  un vieillissement des autochtones et à une stagnation économique, déboucheront sur le retour du populisme  et  de  la  guerre. 
Il  écrit  :  «  ce  scénario,  qui  paraît  utopique  aujourd’hui,  est inéluctable et doit donc être pris en compte comme  un invariant ». Cf. aussi La convergence des catastrophes. Guillaume Corvus. Voir référencements net.

(2). N’oublions pas ce qu’expliquait Carl Schmitt :ce qui compte le plus en politique et en
polémologie, ce n’est pas la définition que l’on sedonne de soi-même mais celle que donne
l’ennemi de nous-mêmes, selon ce qu’il perçoit.

L’ancien  ministre  giscardien,  Michel  Poniatowski,  écrivait  dans  son  livre-testament  une
conclusion dont on ne voit pas quelle ligne on pourrait changer 21 ans plus tard.

"Son âme, la France est en train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluri ethnique et pluri culturelle que l’'on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer.
Si cet essai a permis à quelques-uns de mesurer devant quels périls nous nous trouvons placés, il aura déjà atteint son but. (…)
Ces pages peuvent apparaitre cruelles.
Mais elles correspondent à un sentiment très profond.
Le moment est venu de traiter énergiquement le problème de l’'immigration africaine et notamment musulmane.
Si tel n’'est pas le cas, la France aura deux visages : celui du «cher et vieux pays» et celui du campement avancé du tiers monde africain.
 Si nous désirons voir les choses dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre leur cours.
 Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’'abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut
des minarets de nos nombreuses mosquées.
Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes.
Nous allons vers des SaintBarthélemy si l’'immigration africaine n’'est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d'’intégration ne vient
pas aussi compléter cette nécessaire répression.
Les mesures à prendre sont sévères et il ne faudra pas que le vieux pays frémisse de réprobation chaque fois qu'’un charter rapatriera des envahisseurs illégaux.
Il faut donc ainsi que ce cher vieux pays restitue à l’'état sa place normale.
Les libéraux l’'ont affaibli, les socialistes l’'ont détruit. "

Où sont les grandes tâches dévolues à l’'État ?
La Justice, l’'Armée, l’'Éducation nationale, la Sécurité, la Police, notre place en Europe ?
En miettes.
La France est à l’'abandon, est en décomposition à travers le monde.
Sa recomposition est dans un retour énergique à l’'unité et à la cohérence, et de la Nation et de l’'État."

"Si la vérité vous choque, faites en sorte qu'elle devienne acceptable, mais ne bâillonnez pas celui qui en dénonce l'absurdité, l'injustice ou l'horreur."

Merci à JPL

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