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jeudi 10 août 2017

«On n’en peut plus» : des Italiens poussent un cri de détresse face à l'afflux migratoire (VIDEO)




© JEAN-CHRISTOPHE MAGNENET / AFP Source: AFP
Des migrants à la frontière franco-italienne

 9 août 2017
 
«On ne peut plus vivre librement dans notre ville».

Des habitants de la ville frontalière de Vintimille on exprimé leur détresse face à l'afflux de migrants dans leur ville dans un reportage diffusé par RUPTLY, l'agence vidéo de RT.
Environ 300 personnes ont manifesté le 9 août devant la mairie de Vintimille, ville frontalière entre l'Italie et la France qui fait face à Menton, pour protester contre l'afflux de migrants dans leur ville, qui s'agglutinent à la frontière pour essayer de passer en France.
Ces habitants qui s’inquiètent du fait que leur ville soit associée à l'immigration ce qui entraîne une baisse du tourisme.
Il estiment en outre avoir «assez donné» dans l'aide au migrants et souhaitent l'intervention de l'Etat. Des manifestants ont livré leur détresse face à leur ville «envahie».



Auteur: Ruptly TV

«On ne peut plus vivre librement dans notre ville.
Ce n’est d’ailleurs plus notre ville, ce n’est plus une ville du tout.
C’est juste un énorme camp de réfugiés», confie un des manifestants, outré que cette situation puisse avoir lieu avec le concours de «l’argent des contribuables».

Un autre explique que les «femmes ne peuvent plus se promener la nuit seules dans les rues», à cause du danger que représenteraient les migrants.
Le propriétaire d'une boutique déplore quant à lui la baisse de l'afflux de touristes, «il n’y a plus du tout de touristes et on a de moins en moins de travail», décrit-il avant de souhaiter que cette situation s'arrête.

Une autre vidéo de la manifestation nous montre le petit cortège, enfants en tête,  s'approcher de la marie, se placer devant la mairie.
«L’Etat doit nous écouter, et le maire en premier, mais personne ne le fait», explique une des personnes interviewée.




Auteur: Ruptly TV

La ville de Vintimille a été très fortement touchée par des vagues de migrants cherchant à rejoindre la France ces derniers mois.
Le 25 juin, le conseil municipal de la ville avait ordonné le nettoyage d'une zone située le long de la rivière Roya où les migrants avaient organisé un camp de fortune duquel de nombreuses tentatives de passage en force de la frontière, souvent accompagnées de heurts avec la police partaient.



C'est dans cette zone qu'agit aussi l'activiste Cédric Herrou qui a aidé des migrants à passer la frontière et à demander l'asile en France avec l'aide de l'association «Roya Citoyenne».
Le 8 août la cour d'appel d'Aix-en-Provence a condamné le militant à 4 mois de prison avec sursis et 1 000 euros de dommages et intérêts à la SNCF pour l’occupation illicite d'un domaine à Saint-Dalmas-de-Tende.
Une condamnation plus importante qu'en première instance où Cédic Herrou, qui dénonce un dossier «vide» et assure agir désormais dans la «totale légalité», avait écopé d'une amende de 3 000 euros avec sursis.
«Je dirai à toutes les familles que j'ai aidées que je ne regrette rien, que je l'ai fait avec plaisir», a-t-il déclaré à la sortie de l'audience.

Lire aussi : Cédric Herrou et José Bové escortent 200 migrants à Nice pour leur faire obtenir l'asile (IMAGES)

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