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mercredi 14 juin 2017

Le 1er ministre Philippe n’exclut pas de permettre aux entreprises de négocier leurs propres « causes de licenciement »

Le 14/06/2017
 
 
     

Charles Sannat
14 juin 2017
 
C’est un article du Figaro qui revient sur la dernière intervention d’Edouard Philippe, notre nouveau Premier ministre qui le sera pour en tout cas les prochains mois vu le résultat des législatives qui donnent une vaste majorité au mouvement En marche !.
 
« Le Premier ministre Edouard Philippe n’a pas exclu mardi de permettre aux entreprises de négocier leurs propres «causes de licenciement», indiquant que ce sujet faisait partie des discussions avec les partenaires sociaux sur la réforme du code du travail.
En revanche, les modalités du contrat de travail ne seront pas discutées dans l’entreprise, a-t-il ajouté sur France Info.
«J’ai déjà exprimé le fait que toute une série de règles relatives au contrat de travail n’avaient pas vocation à être discutées dans l’entreprise», a déclaré M. Philippe, citant «le nombre de CDD, la durée du CDD, le fait que le CDI est le contrat de droit commun, que c’est la norme».
 «On a sorti ce sujet de la table des discussions», «tout ça n’a pas vocation à être discuté» dans l’entreprise, a-t-il insisté.
Et «les causes de licenciement ?» l’a relancé un journaliste.
«On verra», a-t-il répondu.
 Le chef du gouvernement a indiqué que ce sujet serait évoqué dans la concertation avec les partenaires sociaux au ministère du Travail.
 «On va discuter. Je ne dis pas que ce sera le cas, je dis qu’on va discuter», a-t-il dit.
«Je ne vais pas préempter systématiquement les sujets, sinon, au moment où je vous répondrai, je vous dirai implicitement que les discussions que nous avons avec ces organisations patronales et syndicales n’ont aucune espèce d’utilité», a-t-il expliqué, pour justifier son refus de répondre par «oui» ou par «non».”
Que cela signifie-t-il ?
 
Encore une fois, on va vers un allègement considérable de notre droit du travail mais également du coût du travail qui pénalise officiellement la compétitivité française mais qui, en réalité, réduit surtout les profits de quelques très grands groupes !
C’est tout le modèle social qui va être revu et réformé.
Certains assouplissements sont certainement souhaitables, d’autres évidemment risquent de rendre la vie plus précaire pour le plus grand nombre sans régler la précarité des autres et de ceux qui l’étaient déjà.
 
L’implication est évidente.
Vous devez vous préparer à affronter un monde nettement moins sympathique et nettement moins protecteur.
 
Charles SANNAT

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