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lundi 17 octobre 2016

Quand les Chinois de France appellent un chat un chat

 
 
 
Le 17/10/2016
 
« On sait très bien qui nous attaque, ce ne sont pas des Blancs mais des gens de type nord-africain. »
 
Trois personnes avaient été interpellées après enquête le 29 août, suite à la mort, le 7, d’un couturier chinois victime d’une agression à Aubervilliers.
Ces personnes, qui étaient recherchées dans le cadre de l’enquête conduite par la Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis, avaient été placées en garde à vue puis écrouées.
À cette occasion les Asiatiques d’Aubervilliers avaient manifesté plusieurs fois pour exprimer leur exaspération devant les multiples méfaits dont ils étaient victimes.
Aujourd’hui, ils vont plus loin : ils montrent du doigt la communauté qui se cache derrière ces attaques.
Jackie Troy, le vice-président du Conseil représentatif des associations asiatiques de France (CRAAF), n’est pas du style à faire dans la langue de bois.
Voici ce qu’il écrit dans Causeur : « On sait très bien qui nous attaque, ce ne sont pas des Blancs mais des gens de type nord-africain. »
 On le voit, beaucoup d’Asiatiques excédés d’être continuellement rançonnés ne se privent plus d’énoncer la vérité.
Une vérité que le « babtou », lui, ne peut révéler sans immanquablement se voir traité de tous les noms d’oiseaux par la bien-pensance avant d’être traîné devant les tribunaux par le MRAP, le CRAN, la LICRA, la Ligue des droits de l’homme ou le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) et autres joyeusetés.
Que voulez-vous, les Chinois et ceux originaires de l’ancienne Indochine n’en peuvent plus de se retrouver premiers de la classe et, pour cela, dépouillés.
Beaucoup sont arrivés en même temps que l’immigration maghrébine, souvent avec moins d’argent. Certains, même, étaient des réfugiés politiques obligés de fuir pour rester en vie.
Aujourd’hui, ils ont fait souche et leurs réussites sont exemplaires.

« La France nous a ouvert la porte pour nous accueillir. On est arrivé plus pauvres que d’autres communautés avec, en plus, la barrière de la langue. On s’en est sorti par le travail, c’est la différence entre eux et nous »,

 a conclu Jackie Troy.

Il y a deux mois, un journal chinois avait déjà publié sur le sujet un article « sulfureux » : « L’activité florissante des Chinois offre un contraste cuisant à la pauvreté des Arabes, qui suscite honte et convoitise. Ainsi, les Arabes harcèlent les commerces des Chinois, les attaquent, les cambriolent et visent particulièrement leurs femmes. Face aux agressions, la mairie a suggéré aux commerçants chinois d’embaucher des Arabes, arguant que cela pourrait peut-être réduire les cas d’agressions. »
 
Quant aux journaux français, c’est motus et bouche cousue.
 Certes, ils reconnaissent l’agression et s’insurgent contre les agresseurs, mais sur ceux-ci, aucune caractéristique particulière n’est retenue.
 Les médias sont tellement discrets qu’on pourrait supposer que les assaillants sont de petits hommes verts débarqués de Mars.
 
Ce pays se meurt de ne pas appeler un chat un chat, ce qui est d’autant plus stupide que les Français, qui ne sont pas bêtes, lisent entre les lignes et imaginent comme encore plus fautifs ces… « petits hommes verts ».
 
La liberté doit nous permettre de tout dévoiler, même ce qui paraît gênant.

Arrêtons d’être muets sur certains prisonniers, arrêtons le silence radio sur une part importante des auteurs d’insultes ou d’agressions sexuelles subies par les femmes.

La vérité ne doit pas avoir de limite, sinon il est impossible de remédier au mal !



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