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mardi 18 octobre 2016

François Hollande estime avoir « redressé le pays » !

 
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Le 18/10/2016
Nicolas Gauthier

Le déni de réalité, à fortes doses pratiqué, aurait-il des effets secondaires à haute teneur hallucinogène ?

Voilà probablement une piste à creuser pour la recherche médicale : le déni de réalité, à fortes doses pratiqué, aurait-il des effets secondaires à haute teneur hallucinogène ?
 Les scientifiques tentés de pousser plus loin cette sorte d’études auraient tort de se priver de l’observation approfondie d’un spécimen d’exception : François Hollande.
Déni de réalité, disions-nous ?
Un peu comme le mari affalé sur le canapé du salon en début de soirée, bouteille de pur malt, vide évidemment, ayant roulé entre ses pantoufles et jurant à son épouse qu’il n’a bu, en tout et pour tout, qu’une demi-Kronenbourg dans la journée.
François Hollande, c’est un peu pareil.
À ce détail près que, chez lui, ce serait plutôt l’ivresse du pouvoir qui le priverait de ses capacités de réflexion les plus élémentaires.
 Car enfin, voilà un homme qui, à défaut de chausser les pompes à bascule dès le petit déjeuner, paraît évoluer dans un monde d’éléphants roses ; et pas forcément ceux du Parti socialiste.
Lui, président de la République, ennemi de la finance ?
 Même Nicolas Sarkozy ne se montra pas aussi servile vis-à-vis des puissances d’argent…

Lui, président de la République, vigie de la gauche ?
 Et qui nomme un Emmanuel Macron à Bercy, jurant de sa « totale loyauté », avant de se faire empapaouter d’importance par l’enfant adultérin – autant que giscardien – qu’auraient pu avoir Jean Lecanuet et Jean-Jacques Servan-Schreiber ; c’est dire le niveau du jeune premier…
Lui, président de la République, vouant, assez justement d’ailleurs, « Sarko l’Américain » aux gémonies, parce que s’étant couché devant la puissante Amérique, tout en humiliant la sainte Russie, empêchant, de fait, la France de recouvrer le statut qui était autrefois le sien : puissance capable d’incarner un juste point d’équilibre entre Est et Ouest, Nord et Sud.
Cette œuvre jadis menée au long terme, legs des diplomaties capétienne, puis gaullienne ; non content de les avoir effacées, François Hollande les a de sus piétinées, surpassant son prédécesseur dans la forfaiture, si toutefois cela avait pu être imaginable…

Mais tout cela, c’est comme si de rien n’avait été.
Après les frasques grotesques de Nicolas Sarkozy avec un mannequin issu de la haute bourgeoisie italienne, il se voulait exemplaire en la matière.
Pour ensuite transformer sa vie privée en cirque quotidien, à cause duquel on vit longtemps sa trogne casquée, plus souvent en une de Voici et de Closer que du Monde ou du Figaro.
Pas grave…
 On fait juste comme si ça n’avait pas été pour de vrai.
Idem pour les innombrables entretiens qu’il accorde à tous les journalistes de Paris – à se demander quand il prend le temps de travailler –, s’étonnant ensuite que ces derniers en fassent un livre des plus croquignolets, comme si, en tant d’années, il ne savait pas comment fonctionne le microcosme en question.
Bah…
Il suffit de regarder ailleurs et de se comporter comme s’il ne s’était rien passé.

Dans le même registre de l’autosuggestion onaniste, ces deux phrases, lâchées à d’autres journalistes – ceux de L’Alsace -, un jour avant sa visite à l’usine de Florange : « J’ai fait face à de nombreuses crises. […] Je n’ai eu aucun répit. Mais j’ai toujours tenu bon. »
 Ah bon ?
Quand ?
Le premier des Français fait comme si de rien n’était ; on fera semblant de n’avoir rien vu ni entendu : après les « sans-dents », les « sans-yeux » et les « sans-oreilles ».

La seconde, osera-t-il la répéter aux ouvriers sacrifiés de Florange ?
 « Avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social… »

 La preuve par l’ubérisation rampante du peuple français et des taux de chômage atteignant des hauteurs stratosphériques, sans doute.
Mais François Hollande persiste, comme si tout cela n’était que pour de faux, puisque ne risquant, pour le moment, qu’un vigoureux coup de pied dans les urnes.

En attendant que le peuple ne se mette en colère pour de vrai ?

 Cela s’est déjà vu et un de nos rois a été guillotiné pour moins que ça.

Enfin, il paraît qu’il s’agit d’un « Président normal ».

Mais là, il serait anormal de faire comme si de rien n’était.

PS : en quelques heures de visite de François Hollande à Florange, il ne n’est rien passé de notoire.

Remarquez, durant son quinquennat non plus.


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