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mardi 21 juin 2016

Esquisse de réponse à Larossi Abballa


         

Le 21/06/2016


Ton prétendu dieu est impuissant car il ne l’est pas, dieu. Ton prétendu dieu a une gueule de diable.
 
Le 15 juin 2016, l’État islamique a diffusé une vidéo de Larossi Abballa qui avait, le jour précédent, poignardé un officier de police en civil, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, également policière, dans leur résidence de Magnanville. Dans la vidéo en français, Abballa fait vœu d’allégeance à l’organisation État islamique et à son chef Abou Bakr al-Baghdadi.

Camarade humain,
Tu t’embourbes dans une discussion sur le droit ou pas de pratiquer le qital – djihad par les armes – sans ou sur ordre d’un imam ou d’un calife – très clairement, tu prônes le djihad individuel – alors que tu devrais te demander : pourquoi ?
Demande-toi :
– Quel est ce dieu qui est si faible et cruel qu’il compte sur ton acte à toi, simple humain, pour imposer sa loi par la mort de ses créatures ?
– Quel peut être le sens d’une loi qui passe par la mort et pourquoi ne peut-elle passer que par la mort, comme le dit ton prétendu dieu (« Le musulman tue et il est tué ») ?
Un vrai dieu dirait exactement le contraire : il dirait que ceux qui le vénèrent doivent protéger la vie, il dirait qu’entre la vie et la mort, il faut choisir la vie.

Ton prétendu dieu est impuissant car il ne l’est pas, dieu.
Ton prétendu dieu prône la mort comme solution et la cruauté, parce que ce qu’il est, c’est la mort et la cruauté.
 Ton prétendu dieu a une gueule de diable.
Une éternité de paradis ou une éternité d’enfer, le choix est simple, dis-tu ?
 Pour toi, avec ton crime cruel et horrible, la mauvaise destination est celle que tu as choisie… tu aurais intérêt à ce que dieu soit réellement plus que miséricordieux, comme peut l’être un chef de guerre qui joue avec les nerfs de ses troupes, tu aurais intérêt à ce que dieu soit réellement bon.
Tu as préféré écouter celui qui te proposait, pour te sauver toi-même, d’assassiner deux parents innocents qui se dévouaient, au risque de leur vie, tous les jours, pour protéger les autres.
Tu as choisi d’écouter la cruauté et d’afficher fièrement et impudemment ce choix.
Tu as choisi d’écouter la haine et le sang, et de te fermer à toute compassion.
Tu devrais espérer qu’un dieu de compassion existe, sans quoi ton éternité risque d’être pénible.


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