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vendredi 19 février 2016

Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie : des exemples pour l’Union européenne

                                                    

Le 19/02/2016
Lundi 15 février, le groupe de Visegrád fêtait ses 25 ans. Mais quel est ce groupe dont on n’entend parler que depuis l’été et la crise des migrants ?
   
Quelle est son importance et son poids politiques, et pourquoi cette Europe oubliée des « pays de l’Est » est-elle si unie et opposée à la vision de Bruxelles et de l’Occident pro-migrants en général ?

Le V4 est une entité politique initialement conçue pour l’intégration de ses membres dans l’Union européenne et les structures internationales atlantistes.
 Ses membres sont des anciens pays du bloc de l’Est, composant l’essentiel de l’Europe centrale : Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie.
Depuis 2004, ces pays sont membres de l’Union européenne.
Tout le monde pensait le V4 obsolète.
 Orbán lui-même l’affirmait lundi, avant d’ajouter que « plus d’une décennie plus tard, le groupe de Visegrád allait être plus nécessaire que jamais. L’Europe centrale prouve en ce moment qu’elle sera sous peu le moteur économique et la région la plus sûre du continent. Nous constatons que la politique migratoire européenne a échoué, elle n’a créé que du terrorisme, de la violence et de la peur. Les deux grands enjeux de cette année 2016 seront donc l’immigration et la sécurité. La Hongrie participera activement à la création d’une deuxième ligne de défense si nécessaire et soutiendra l’entrée de la Bulgarie dans l’espace Schengen car elle a prouvé qu’elle était capable de défendre ses frontières. »

En effet, au sommet étaient invités les chefs de l’exécutif de Bulgarie et de Macédoine.
Ces deux pays du sud des Balkans sont, après la Grèce, les premiers pays traversés par les clandestins venus de Turquie en route vers l’eldorado merkelien fantasmé.
 Fort de sa réussite en termes de politique migratoire, ayant pris durant l’été des mesures courageuses contre l’avis de Bruxelles et des Occidentaux, mais soutenu à près de 95 % par sa population, Viktor Orbán est aujourd’hui le véritable meneur du V4, qui se transforme en force politique majeure soudée en Europe, au sein même de l’Union européenne tombant en lambeaux.
Ces pays qui ont connu la dictature communiste tiennent trop à leur liberté difficilement acquise pour y renoncer par angélisme et inconséquence politique.
 Le V4 se pose en protecteur de Schengen et entend bien défendre l’espace de libre circulation.
Pour ce faire, Orbán a érigé une barrière gardée par les policiers du V4 au sud de la Hongrie, et après avoir aidé la Slovénie et la Macédoine, le V4 prévoit la mise en place d’une « deuxième ligne de défense » le long de la frontière grecque, pour stopper l’invasion migratoire.
Comme quoi la volonté politique et l’entente entre Européens ne sont pas une utopie.
Il est, en revanche, vital d’être à l’écoute de la volonté des peuples et de mener des politiques responsables.

Cela est démontré par les dirigeants du V4. Ces pays si souvent méprisés, oubliés, décriés, sont aujourd’hui un exemple pour le reste du continent et deviendront, demain, le cœur battant d’une Europe où les populations locales seront, au prix de leurs efforts et grâce à leur sagesse – due à un confort récent, partiel et rudement acquis – protégées, préservées et épanouies.

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