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lundi 29 février 2016

La Hongrie insultée par l’UE pour avoir organisé un référendum sur l’immigration

 
Publié par Rosaly le 29 février 2016
 

Orban
 
 
L’UE et sa Majesté Angela Merkel, les grands inquisiteurs du XXIe siècle, pointent d’un doigt accusateur les nations désobéissantes, notamment la Hongrie.
 
Viktor Orban, le chef de l’Etat hongrois, a réagi à l’insolence du gouvernement allemand par ces mots :
« Nous ne devons absolument rien à l’Allemagne. C’est à l’Allemagne de nous dire : « Non, chère Hongrie, vous ne nous devez, en fait, rien du tout. Nous, les Allemands, nous vous sommes redevables. Nous vous disons Köszönöm szépen! »
 
Après avoir décidé d’organiser un référendum démocratique sur les quotas de migrants, donnant ainsi la parole à son peuple, le gouvernement hongrois se fit descendre en flèche par la Commission européenne, de plus en plus adepte du pouvoir absolu.
Donner la parole au peuple ne serait donc plus démocratique selon Bruxelles ?
La définition de la démocratie ne serait-elle plus :
Un système politique, dans lequel la souveraineté émane du peuple traditionnellement défini selon la formule d’Abraham Lincoln comme le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ?»
A croire que non !
Cette définition semble être devenue has been.
 La nouvelle démocratie made in UE se définirait dorénavant comme un système politique où le peuple est gouverné par des technocrates non élus, leur imposant leurs lois, leurs ordres, leurs mensonges, leurs mépris et leurs menaces, en cas de désobéissance..
 
«Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » J.C. Juncker.
« Nous, décidons quelque chose, le mettons sur la table, puis attendons ce qui arrive. S’il n’y a pas de grandes clameurs et pas d’émeutes parce que la plupart n’ont pas du tout compris ce qu’on a décidé, on continue pas à pas jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de retour. » (phrase attribuée à J.C. Juncker)

 
Viviane Reding, ancienne vice présidente de la Commission européenne, de retour d’un voyage de Londres :
 
« Le Parlement le plus puissant d’Europe est le Parlement européen. 70% des lois de ce pays sont co-décidées là-bas. La souveraineté britannique n’existe que dans leur tête, car ils ont signé le traité de l’UE. »
 
Et de répéter ce refrain avec fierté lors d’un voyage en Suède :
 
« Savez-vous que 80% des lois suédoises ne sont pas des lois suédoises. Ce sont les lois européennes traduites dans la législation suédoise.
Nous assistons à une usurpation progressive du droit et de la politique, par un groupe d’individus, appuyés par les institutions, qui peu à peu n’aura plus rien à envier au défunt système soviétique stalinien. Pour l’instant, l’UE revêt encore hypocritement des gants de velours, pour apaiser les peuples, avant d’enfiler des gants de fer, si cela devait s’avérer nécessaire, pour écraser les peuples. »
 
L’argument donné par Viktor Orban pour justifier le référendum, suscite l’ire de la Commission européenne, dont la vocation à détruire l’Europe des nations n’est plus un mystère.
 
« Nous ne pouvons pas décider d’ignorer la volonté du peuple pour des choix qui changeraient leur vie et détermineraient la vie des générations à venir, puisque les quotas modifieront les profils ethniques, culturels et religieux de la Hongrie et de l’Europe. Ces quotas violent le droit européen», avait très justement déclaré le Premier ministre Viktor Orbàn lors d’une interview au journal allemand Bild.
 
Quant au projet sulfureux de faire venir des contingents de réfugiés depuis la Turquie et de les répartir entre les États membres de l’UE, Viktor Orban le réfute et déclare, non sans un brin d’ironie :
 
ʺ Ici à Budapest, ils me pendraient à un lampadaire si j’acceptais ce plan. ʺ
 
Viktor Oban fustige également le ton grossier et agressif du gouvernement allemand sur la crise des réfugiés.
 Les Allemands et les pays occidentaux doivent préserver les valeurs judéo-chrétiennes de l’Europe et s’assurer que ces valeurs soient respectées.
 Au lieu de promouvoir l’union pour leur défense, Bruxelles envoie des signaux diamétralement opposés : migrations musulmanes de masse, multiculturalisme érigé en religion d’état, chaos, insécurité, violence dans les pays d’accueil. Dès lors, le contrat est rompu, prévient Orban.
 
ʺSi Angela Merkel pense agir pour le bien de son peuple, je lui souhaite de réussir, mais nous en Hongrie, nous nous réservons le droit de ne pas participer à cette expérience, car ce n’est pas dans l’intérêt de notre peuple.ʺ
ʺQuand on accepte des masses d’immigrants non enregistrés, en provenance du Moyen Orient, on importe également le terrorisme, la criminalité, l’antitisémitisme et l’homophobie.ʺ
« J’ai 4 filles. Je ne désire pas que mes enfants grandissent dans un monde où des faits comme ceux qui se sont produits à Cologne se multiplient. »
 
Paroles pleines de bon sens.
Mais la très immigrationniste Commission européenne non élue par les citoyens européens s’indigne d’une telle décision démocratique, car elle s’oppose à sa volonté de décider de l’avenir des peuples européens.
 
ʺ Nous ne comprenons pas comment ce référendum s’intégrerait au processus de décision accepté par tous les États membres, y compris la Hongrie dans le cadre des traitésʺ a déclaré la porte-parole de la Commission.
 
Elle accuse les pays européens qui songent avant tout à protéger leurs propres citoyens de l’invasion migratoire, sciemment planifiée par leurs soins, de se moquer du respect des valeurs européennes sur lesquelles s’est bâtie l’Europe des droits de l’Homme.
Sauf que, depuis quelques décennies, ces belles valeurs européennes se réduisent comme peau de chagrin pour les citoyens de souche, victimes d’une campagne de culpabilisation et de diabolisation exécrables.
Ces derniers deviennent des étrangers dans leurs propres pays et traités comme des parias par leur gouvernement respectif, si d’aventure ils osaient manifester la moindre réprobation ou revendiquer plus de justice.
Le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, un certain Niels Muizniks, ancien ministre letton, a également fustigé l’attitude des pays européens :
 
« De nombreux États songent à instaurer, ou l’ont déjà fait, des politiques contre-productives ; ils érigent des barrières, réduisent les aides pour les demandeurs d’asile, leur confisquent leurs biens, les font payer pour être hébergés dans des centres d’accueil, restreignent le regroupement familial ».
 
Des mesures qui, selon lui, vont « à l’encontre des standards européens en matière de droits de l’Homme ».
Pour information, la Lettonie, bonne élève de l’UE, pays d’environ 2 millions d’habitants, a accepté le quota qui lui est imposé, soit 526 personnes, auxquels s’ajoutent 250 migrants accueillis précédemment.
Le respect des droits des migrants prévaudrait donc sur le droit des autochtones à vivre dans la sécurité, selon leurs croyances, leurs traditions, leurs valeurs et ce dans leurs propres pays !
 Le monde à l’envers.
Ces commissaires européens ressemblent de plus en plus aux commissaires de l’ère soviétique qui n’hésitaient pas à envoyer leurs concitoyens soupçonnés de la moindre dissidence dans les goulags ou hôpitaux psychiatriques, d’où ils ressortaient – quand ils survivaient à certains « incidents » – transformés en zombie.
Ils ne comprennent rien aux craintes de certains pays de l’Est comme la Hongrie, la Pologne ou la Tchéquie, privés de liberté pendant des décennies, sous le joug soviétique, qui refusent de se laisser à nouveau envahir par les adeptes d’une autre idéologie encore plus suprématiste, liberticide et sanguinaire.
Ces pays hostiles à la folle politique migratoire dictée par l’UE sont accusés de porter l’extrême-droite au pouvoir.
 Pour les punir, l’homme au cuir épais dirigeant la France a eu une idée lumineuse : les exclure tout simplement de l’UE.
Démocratie, vous avez dit.
Année, après année, ce mot se vide de son sens sous la froide détermination des fossoyeurs des nations à la tête de l’UE, tout comme un animal blessé abandonné par le chasseur sans état d’âme se vide de son sang jusqu’à en mourir.
Que pensent les donneurs de leçons des justifications données par les riches Etats du Golfe pour ne pas accueillir leurs frères en Allah ?
 

 
« Nous sommes trop riches. Nous ne pouvons accueillir des gens d’ailleurs, qui sont différents de nous, qui souffrent de problèmes psychologiques, neurologiques et de traumatismes. »
 
Tiens, tiens ! Le troisième pilier de l’islam n’est-il pas la « zakat » la charité obligatoire, celle qui purifie le cœur du musulman ?
 
Par contre, nous les Européens sommes sommés d’ouvrir grandes les portes de nos pays aux « gens venus d’ailleurs », dont les croyances, coutumes et traditions sont diamétralement opposées aux nôtres, et dont la santé mentale laisse à désirer.

Quoi de plus normal ?
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

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