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jeudi 16 juillet 2015

Les Grecs n’ont plus accès à leur coffre en agence bancaire


            



Les experts en vue qui interviennent dans les médias financiers alternatifs sont unanimes : si vous décidez d’acheter de l’or et de l’argent ou de retirer votre argent en dépôt et que vous ne désirez pas le conserver chez vous pour des raisons de sécurité compréhensibles, il ne faut surtout pas le placer dans un coffre à la banque.



Car si le cambriolage en règle est très improbable, la confiscation (temporaire ou définitive) ou le vol ne sont pas à exclure.
Et si vous en doutez, le cas grec vous fera vite changer d’avis.

Si la presse lambda a amplement parlé des mesures de contrôle des capitaux qui ont été mises en place voilà maintenant plus de 2 semaines, elle n’a pas évoqué le fait que depuis cette date, les Grecs qui louent un coffre à leur banque non plus l’accès à celui-ci (article de GoldCore) :
« Un contrôle des capitaux a été mis en place en Grèce depuis le début du mois afin de protéger les banques de retraits massifs de la part de Grecs de plus en plus nerveux.
Ceux-ci avaient raison de se faire du mouron pour leurs économies de crainte d’un effondrement bancaire engendrant la perte de leur épargne via des confiscations ou une opération de renflouement interne.

De nombreux Grecs ont également retiré leur argent de peur d’un retour forcé à la drachme. Cependant, beaucoup de gens ignorent que ceux qui avaient retiré leur argent papier pour le convertir en or et en argent physique ou le stocker dans un coffre à la banque ont également été pris dans le contrôle des capitaux draconien qui a été instauré.

Cela fait des années que nous soulevons ce risque.
Pas plus tard qu’en avril dernier nous avions expliqué pourquoi les gens doivent éviter d’utiliser les coffres bancaires.

« Les Grecs ne pourront pas retirer l’argent qui se trouve dans leur coffre à la banque tant que les restrictions sur les mouvements des capitaux seront en place » a expliqué Nadia Valavani du ministère des Finances grecques à une télévision locale et dont Reuters s’est fait l’écho.

L’article n’a pas reçu beaucoup d’attention alors qu’il été publié dans la section « Obligations » de Reuters, qui n’est pas la plus populaire et qui plus est un dimanche après-midi. (…)

Cette interdiction soulève le risque de la confiscation


Il est difficilement compréhensible que l’argent liquide situé dans un coffre, aussi largement utilisé pour entreposer de l’or et de l’argent physique ainsi que d’autres objets précieux, fasse l’objet des mesures de contrôle des capitaux dont l’objectif est d’éviter un bank run.
Cet argent ne se trouve pas dans le système bancaire, son utilisation n’aurait donc aucun impact négatif sur celui-ci.
En fait, la mise en circulation de cet argent dans le circuit économique serait bénéfique pour l’ensemble du système.
La seule raison qui explique pourquoi l’argent liquide des coffres est également soumis au contrôle des capitaux, des mesures prises en concertation entre le gouvernement et les banques, s’explique par le fait que ces entités se réservent le droit de confisquer le contenu de ces coffres en cas d’aggravation de la crise.

La guerre à petite échelle qui est menée contre l’argent liquide et l’or semble s’intensifier.
Les gouvernements vont probablement prendre des mesures pour empêcher les épargnants et les investisseurs de retirer leur argent de la banque pour le mettre en coffre.
Cette décision a peut-être cet objectif en vue.

Les coffres que les banques louent sont très pratiques pour conserver une petite quantité de métal.
Cependant, comme le cas grec l’illustre, l’aspect pratique et l’accessibilité en théorie aisée d’un coffre à votre agence bancaire peuvent s’avérer être une illusion : le gouvernement et les banques peuvent s’approprier son contenu d’une simple signature.

Croire que la Grèce est un cas exceptionnel serait naïf.

C’est en tout cas l’opinion de Marc Faber, qui a d’ailleurs averti récemment Bloomberg que nous allions bientôt vivre une expérience similaire en raison du surendettement massif de la planète.

Ce même avis a été émis durant ces derniers mois par des observateurs bien placés de HSBC, Goldman Sachs et Fidelity. (…)

La BCE, qui a désormais droit de vie et de mort sur la Grèce, a placé SYRIZA dans une situation intenable.
Mais il ne faut pas oublier que Mario Draghi, avant d’arriver à la tête de la BCE, venait de Goldman Sachs malgré le fait que cette banque ait aidé le gouvernement grec à trafiquer ses comptes pour que le pays puisse rejoindre l’Union européenne.

Certains affirment même que c’est Draghi lui-même qui s’est chargé de cette opération même s’il a démenti. (…)

Comme nous le répétons régulièrement, l’or, l’argent métal et l’argent liquide avec garde dans le système bancaire n’offre aucune sécurité en cas de crise.

Les investisseurs doivent garder leurs métaux précieux dans des coffres en dehors du système bancaire. (…) »


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