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mercredi 8 juillet 2015

Immigration clandestine à la frontière franco-italienne : vous l’aurez dans l’os !

                                                    


Le 08/07/2015

Saupoudrage des immigrés clandestins sur le territoire français ou intégration par la dissolution... Nous voilà prévenus !

À force de refuser de prendre des décisions en matière de vagues migratoires, les mesurettes proposées par nos gouvernants n’en deviennent que plus ridicules et désuètes au regard du tsunami que subit l’Europe, et en particulier l’Italie et la France à leurs frontières.
Éric Ciotti, président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, a donc proposé lundi dernier une solution en forme de bouée de sauvetage : l’emploi de tests osseux pour les jeunes migrants interpellés près de la frontière franco-italienne, afin de déterminer leur âge.
Ou le tri sélectif de l’immigration clandestine comme nouveau concept politique.
Rappel des faits sous forme d’imbroglio pathétique :


Acte 1 : l’État italien refuse de réadmettre à ses frontières les mineurs isolés étrangers au motif que cette réadmission n’est pas prévue dans le cadre des accords de Schengen.
L’Italie surfe donc sur un vide ?
 Flou ?
 Imprécision ?
 Omission volontaire des accords de Schengen pour protéger ou tenter de protéger ses frontières de l’invasion migratoire ?


Acte 2 : les migrants mineurs isolés étrangers interpellés près de la frontière franco-italienne sont donc automatiquement recueillis par la France.
Épilogue dramatique : depuis le mois de juin, ce sont 170 jeunes migrants isolés qui ont ainsi été recueillis par des infrastructures du Foyer départemental de l’enfance, soit autant que pour l’ensemble de l’année 2014.
Le foyer est totalement saturé et des migrants mineurs isolés sont accueillis dans des structures hôtelières !
 C’est pas cher, c’est l’État qui paye.
 L’internat du lycée de Menton vient ainsi d’être réquisitionné pour un mois et accueille 13 mineurs interpellés localement.
 Jusqu’à la rentrée… et après ?


Éric Ciotti a donc trouvé pertinent de préconiser l’emploi des tests osseux pour les jeunes migrants interpellés à la frontière franco-italienne afin de déterminer leur âge et pouvoir ainsi les refourguer – ou pas – à l’Italie.
 La radiographie des os permettra de vérifier si la personne interpellée a plus de 21 ans.
Pourquoi 21 ? Car la marge d’erreur de ces tests est importante : dix-huit mois au moins.
Il s’agit d’éviter que « de jeunes adultes puissent aisément se faire passer pour des mineurs et ainsi usurper le système », explique Éric Ciotti…
 Tout ça pour ça.
 Si la politique, c’est prévoir, alors nous ne sommes plus gouvernés.


La déferlante migratoire venue d’Afrique est porteuse, pour la France, d’une double peine.
Celle intrinsèque de notre appauvrissement car ces migrants ne sont pas venus en France poussés par la volonté d’apporter une valeur ajoutée à notre pays, mais attirés par notre généreux système de protections sociale, AME et CMU en tout genre…
Celle, aussi, du remplacement progressif d’une population par une autre, car ces dizaines de milliers de migrants qui s’engouffrent par nos frontières européennes ne sont pas venus s’assimiler à nous dans l’espoir de devenir de dignes descendants de Clovis ou de Jeanne d’Arc.
D’ailleurs, qui oserait encore leur demander ?

Les tests osseux d’Éric Ciotti pour déterminer l’âge des migrants et savoir de quel côté de la frontière nous pourrions les (re)jeter rejoignent l’apathie dérisoire de nos dirigeants successifs en matière d’immigration : la fermeture de Sangatte par Nicolas Sarkozy repoussant les bidonvilles de nos migrants en périphérie de Calais et loin des caméras, ou l’idée récemment émise de répartir nos clandestins dans nos zones rurales désertiques.


Éric Ciotti suit, d’ailleurs, logiquement la proposition aussi récente que saugrenue de Jean-Pierre Raffarin et en appelle à la solidarité des autres départements « pour une juste répartition de la prise en charge des jeunes mineurs isolés ».


Saupoudrage des immigrés clandestins sur le territoire français ou intégration par la dissolution…


Nous voilà prévenus !

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