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jeudi 16 juillet 2015

Hollande en lévitation et Valls au pays des merveilles

                                                    


Le 16/07/2015

Avec ses petits bras musclés, tel Atlas hissant toute la technocratie de Bruxelles sur ses épaules, le petit chiffonné de l’Élysée a sauvé l’Europe du "Grexit", du chaos et de la fin de l’euro, et du gros plongeon dans l’inconnu, et du néant où lui-même aurait été précipité, ce cul-de-basse-fosse qu’il n’aurait jamais dû quitter.

« François Hollande s’est hissé au niveau de l’Histoire », affirme le Premier ministre. Bigre !
De la part d’un tel personnage.
 Comment fait-il ?
 « Se hisser », vous avez bien lu !
C’est Mary Poppins !
On ne peut plus l’arrêter, notre Grand tout mou aux allures de quart Perrier. Hollande en lévitation, Hollande en assomption, Hollande en gravitation !
Oui, oui, toute la série.
Mieux que Fantomas et Superman réunis.
Avec ses petits bras musclés, tel Atlas hissant toute la technocratie de Bruxelles sur ses épaules, le petit chiffonné de l’Élysée a sauvé l’Europe du « Grexit », du chaos et de la fin de l’euro, et du gros plongeon dans l’inconnu, et du néant où lui-même aurait été précipité, ce cul-de-basse-fosse qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Valls aura voulu signifier aux Français incrédules que le Président était « entré » dans l’Histoire mais il aura trouvé le verbe « hisser » plus à propos, plus fort.
 Car il en a fallu, de la force et du courage, pour faire plier la dondon prussienne et pour que le bellâtre grec avale son chapeau rond sans moufter, avec le cordon tout entier, s’il vous plait.
De Gaulle effacé, Napoléon balayé, Louis XIV enfoncé !
Que le propos est vilain !
Ceux qui ont raté l’école aiment ça, les « au niveau ».
Ça interpelle au niveau du vécu, et du quatrième sous-sol, et du local des poubelles.
 Les communicants arrivés au stade de Peter sont adeptes des petites phrases et des bons mots.
 Ils en truffent leurs discours dans l’espoir que les médias se repasseront en boucle leur perle du jour. Niveau zéro de la pensée.
Valls ne plaisantait même pas.
Il nous la joue Alice au pays des merveilles, notre Premier.


 Il a passé le stade du miroir.
Il rêve tout éveillé.
Il prend ses désirs pour la réalité.
Et sérieux, avec ça.
 Du reste, ce n’est pas le genre à rigoler, notre Manuelito.
Raide, avec son air courroucé et énervé, comme une chaisière constipée ou un junky qui n’a pas eu sa dose.
Désagréable, avec ça.
À croire qu’il a mal digéré son repas ou qu’Anne lui fait des misères à vouloir passer le Kärcher dans leur quartier ou lancer une guerre thermonucléaire sur Gaza.


Décidément, même bronzé, à force d’aller se faire voir dans les stades et les enceintes sportives, et amaigri, on nous le change pas, notre enchanteur communicateur.


Pendant que Hollande lévite, Valls plane !


Il plane vers le pays des merveilles aux bons sondages de popularité, notre Premier, comme un vol de corbeaux sur la plaine, un pays perdu pour lui et pour son parti.

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