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jeudi 11 décembre 2014

Insécurité. La part des immigrés dans la délinquance ne cesse d'augmenter.

Mercredi 10 Décembre 2014 à 13:00 (mis à jour le 10/12/2014 à 13:01)
 Par Laurent Dandrieu 
            
 

Des scènes de violence, de plus en plus courantes en France. Photo © MaxPPP
 

Délinquance et diversité. Les indicateurs convergent : la part des immigrés et des étrangers dans la délinquance ne cesse d’augmenter.
 
Tenants de la culture de l’excuse ou dénonciateurs de l’immigration massive, tous doivent s’accorder sur un constat : la surreprésentation des populations immigrées ou d’origine étrangère dans les prisons françaises, et donc parmi les auteurs de crimes et délits.
 En l’absence de statistiques officielles, cette constatation ne repose que sur des estimations, mais elles sont indiscutables.
 Un indicateur en est la proportion de détenus de confession ou de culture musulmane : dans un récent rapport sur l’islam radical en prison, le député UMP Guillaume Larrivé l’estimait à environ 60 % de la population carcérale totale.
 
Dans le Déni des cultures, un ouvrage publié en 2010, le sociologue Hugues Lagrange (Seuil), se fondant sur une enquête menée dans des zones sensibles, pointait « la diversité des cultures » comme une cause majeure de cette surreprésentation des immigrés dans la délinquance, et notait sans ambages : « Les adolescents éduqués dans les familles du Sahel sont trois à quatre fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones ; et ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus. »

Comme Valeurs actuelles l’avait démontré en 2013, les cartes de France des différentes “spécialités” en matière de délinquance recoupent celles d’une forte implantation d’immigrés.
 Quant à la proportion des étrangers dans la délinquance, elle ne fait qu’augmenter : dans son rapport 2014, le très officiel Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) note que « depuis 2008, la part des étrangers mis en cause [pour des crimes et délits, hors délits routiers et infractions à la législation sur les étrangers] a augmenté progressivement chaque année », passant de 15 % en 2008 à 20 % en 2013.
 
Sur cette période, le nombre d’étrangers mis en cause pour vol avec violence a progressé de 75 %, la part des étrangers dans les atteintes aux biens étant de 25,4 % — pour les vols sans violence, elle monte à 29,9 et pour les vols à la tire, à 84,1 %!
 
Le même ONDRP note que 30 % des homicides commis à Paris et en petite couronne sont le fait d’individus de nationalité étrangère.
 
Des statistiques qui sont naturellement aggravées par le laxisme des politiques migratoires : ainsi, un rapport de 2013 du Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée, notait que l’utilisation abusive du statut de demandeur d’asile a « incontestablement joué un rôle facilitateur dans l’essor de la criminalité organisée ».

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