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dimanche 20 avril 2014

Les pompes funèbres.

20 avril 2014 | Classé dans : Actualités,BLOG
Gilbert Collard

 
On pourrait presque en rire s’il ne s’agissait, quand même, de l’avenir du Pays.

 L’Élysée, non loin de la désormais croquignolette rue du Cirque où se commettaient les acrobaties présidentielles, prend des enflures de bouffonnerie entre gredins.
Devant le spectacle désolant et désopilant que donne la scène élyséenne, on est pris par le rire, le découragement, la honte et la colère.
 La République exemplaire, que voulait notre scootériste, sombre dans le cirage.
 On est mal.
 On est ridicule.
On est pris pour des cons.
Après Cahuzac et sa parole d’honneur qui crève les yeux dans les yeux ; après les primes des pauvres 449 primés,  membres des équipes ministérielles qui se sont réparti 12 millions d’euros à la barbe de l’austérité pour tous ; après la vertueuse verte Voynet, nommée inspectrice de l’I.G.A.S., comme on place une vieille copine recalée de la politique dans la sinécure socialiste pour compenser les fins de mois amputées de mandat ; après Harlem Désir, dont le prodige fut de s’inventer un pseudo de scène érotico-émouvant, qui, évacué du parti socialiste pour cause de nullité avérée, estampillée, se requinque au gouvernement, recasé au titre de bon à rien, sauf à l’Europe, où les bons à rien s’annulent ; après les péripéties de la première dernière dame, qui va bientôt crier coucou dans un livre ; après tout cela, on pensait avoir tout bu de la lie !
 Non !

 Dans son nid, couvant de son aile ses trente paires de pompes,  Aquilino,  l’aigle de Hollande, son conseiller,  aussi un proche de Valls et de Montebourg, vient de transparaître dans un exercice d’opacité conflictuelle dont seuls les socialistes ont la recette fiscale.
Aquilino le Tartuffe, à mes yeux la pire espèce, la plus dégueulasse,  pire que tous les brigands authentiques, déclarait dans la revue Esprit : « Les conflits d’intérêts n’ont pas été traités avec assez de rigueur. »
, « Il faudrait prévoir des sanctions. »

 Et il se fait prendre les doigts dans un pot pharmaceutique de confiture de conflit d’intérêts…
 Plus que sa faute, c’est le faux cul, le fourbe,  l’hypocrite, le fallacieux donneur de leçon, l’artificieux professeur de morale de gauche, l’inspirateur de la taxe à 75 %  qui m’exaspère par  son imposture.

 On a trente paires de godasses pour lui botter le cul.
 Les siennes, en plus.
Car le conseiller du président aime les pompes.
Il utilisait les locaux de la présidence pour entreposer et faire cirer ses trente paires de chaussures d’une manière autoritaire, en plus, paraît-il…

 Aquilino, cireur d’élite met les socialistes dans le coaltar.
 
Noir c’est noir il n’y a plus d’espoir.
 
Gilbert Collard

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