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jeudi 17 avril 2014

Le GIEC, idiot utile du capitalisme !


giec


Le 17 avril 2014


   
Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.

À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid).
Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.
Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux.
C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.
Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel.

D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES.
Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard.
Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température.
Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».
 Faute de quoi, avertissent nos pythies, la température mondiale bondira, d’ici moins d’un siècle, à 4,8 °C !
 Brrr ! À défaut de grelotter de froid, on tremble de peur.
Précisément, agiter les peurs d’un Armageddon météorologique participe d’un processus de sidération des foules au profit d’industries émergentes spécialisées, ici, dans la « transition énergétique », là, dans les « énergies renouvelables », ailleurs, dans « l’éco-bâtiment ».
 Il en faut pour tout le monde, ces dernières qui demandent à polluer pour produire des biens… non polluants, comme celles déjà traditionnellement polluantes.
 D’autant plus que la Chine et les États-Unis (qui commencent à fracturer hydrauliquement leurs sous-sols pour en extraire du gaz de schiste) sont les premiers pollueurs et les premiers à acquitter des droits à polluer.
 Ne parlons même pas des pays dits « émergents », qui ne sont pas prêts à se priver des matières fossiles.
Mais le capitalisme, enfermé dans une logique d’auto-engendrement et tout à sa conquête de marchés toujours plus lucratifs, doit, fidèle à sa mécanique d’arraisonnement illimité du monde, sans cesse renouveler les mensonges que sont le crédit, la publicité et l’obsolescence programmée.
 La société de surconsommation continuera à rouler toujours plus vite dans des véhicules toujours plus performants, dont le rapport indice de pollution/gain de productivité est, bien sûr, inversement proportionnel à leur promesse d’innocuité environnementale.

Le GIEC est donc une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique, prenant prétexte d’une préoccupation prétendument désintéressée du climat pour assener, en réalité, les pires légendes noires d’un soi-disant dérèglement anthropique du climat.

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