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mardi 21 janvier 2014

Des anciens de la Mnef à l'assaut de l'avenue Foch.


Des anciens de la Mnef à l'assaut de l'avenue Foch

Vue d'artiste du projet d'aménagement de l'avenue Foch. © Hamonic + Masson & Associés architectes
Le 21 janvier 2014 | Mise à jour le 21 janvier 2014
 Un projet d'aménagement qui fait polémique
Les promoteurs de cet étonnant projet sont proches des réseaux du PS.

 
L’avenue Foch, l’une des artères les plus huppées de la capitale, est l’objet d’un étonnant projet, présenté cette semaine, à seulement deux mois des élections municipales.
Ses initiateurs, les hommes d’affaires Marc Rozenblat et Bernard Rayard, ambitionnent de transformer la vénérable avenue en zone piétonnière agrémentée de nouvelles constructions: commerces, logements, bureaux, hôtels de luxe…
 Un programme immobilier qui, selon eux, pourrait rapporter à la mairie de Paris jusqu’à 750 millions d’euros de recettes.
 Il est soutenu par Anne Hidalgo, la candidate socialiste à la succession de Bertrand Delanoë.
Mais un point a été passé sous silence: la proximité des deux promoteurs avec les réseaux du PS.

L'un des promoteurs est un proche de Julien Dray et Jean-Christophe Cambadélis.

Aujourd’hui à la tête de la société CDU (Constructions & développements urbains), Rozenblat et Rayard ont fait leurs armes à l’Unef-ID, le syndicat étudiant, pépinière de nombreux dirigeants socialistes, avant de graviter dans l’orbite de la Mnef, la sulfureuse mutuelle au coeur d’un scandale financier à la fin des années 1990.
 Ancien président de l’Unef-ID, Marc Rozenblat est un proche de Julien Dray et de Jean-Christophe Cambadélis. Il a fait fortune grâce à une petite entreprise de courtage, Iram, qui vendait des polices d’assurances aux adhérents de la Mnef.
 Quant à Bernard Rayard, il travaillait pour les structures immobilières de la mutuelle étudiante.

Leurs noms ont été cités au cours de l’instruction de la Mnef, alors soupçonnée de servir de «pompe à finances» pour plusieurs personnalités socialistes, mais ils n’ont ni l’un ni l’autre été inquiétés par la justice.
 Si l’opposition de droite se déclare totalement hostile au projet – «abracadabrantesque» selon le député-maire du XVIe arrondissement Claude Goasguen –, le défenseur le plus chaleureux de cette avenue Foch new look est le député de Paris Jean-Marie Le Guen, lui aussi ancien de l’Unef-ID et de la Mnef.
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