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samedi 27 juillet 2013

Après Peugeot, Obama oblige Renault à quitter l’Iran

 on 27 JUILLET 2013


Renault en Iran

Le président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. Faute de quoi, l’Alliance Renault-Nissan risquerait de ne plus pouvoir commercer avec les Etats-Unis. 

Renault a produit à travers ses partenaires 100.000 voitures en Iran l’an dernier… Déjà, PSA avait dû se retirer en 2012 sous la pression de General Motors. Un manque à gagner pour l’industrie tricolore.

"Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran", a affirmé ce vendredi, Carlos Tavares, Directeur délégué de Renault, non sans ironie et une certaine amertume. Faute de quoi, les entreprises qui commerceraient encore avec ce pays se verraient interdire toute activité aux Etats-Unis.
Renault se voit contraint, après PSA, d’interrompre ses lucratives activités en Iran qui détenaient tous les deux une part très importante du marché local… contrairement aux multinationales de Detroit GM ou Ford qui  en étaient absentes.

"On n’a pas le choix", souligne Carlos Tavares.

Suite au durcissement des sanctions contre Téhéran, les ventes au premier semestre de voitures livrées en kit et assemblées en Iran ont chuté de 47,2%.
Renault a vendu plus de 100.000 véhicules l’an dernier et 28.000 au premier semestre 2013, pour l’essentiel des Tondar, des Dacia Logan rebaptisées et vendues sous le label du losange.

De plus, Renault va laisser 500 millions d’euros d’actifs dans le pays, argent qu’il ne peut pas rapatrier à cause des contraintes imposées par la communauté internationale. Pour compenser ces pertes annoncées, le constructeur a donc dû mettre cette année 512 millions de côté, qui ont grevé ses bénéfices semestriels.

PSA avait déjà du tout arrêter, sous la pression de General Motors, avec lequel il a signé une alliance fin février 2012. Les exportations de  collections de pièces destinées aux véhicules Peugeot traditionnellement fabriqués en Iran ont été stoppées en 2012. PSA affirme qu’il s’est ainsi conformé aux sanctions internationales.

Toutefois, des sources internes assurent que PSA a arrêté les flux de composants sur demande expresse de General Motors. Le consortium du Michigan ne voulait pas que son allié soit présent dans un pays placé sur la liste noire des pays avec lesquels les Etats-Unis interdisent le moindre commerce.

Un manque à gagner pour PSA de plus de 313.000 véhicules en 2012 et, potentiellement, de plus de 400.000 unités environ en 2013. L’Iran avait absorbé 467.000 unités du groupe PSA en 2010, 457.900 en 2011.
La marque Peugeot s’octroyait avant les sanctions près de 30% du marché local.

Sources : La Tribune / Le Journal du Siècle

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